Dans ma valise j’ai …

  • De la corde

C’est toujours utile d’avoir un morceau de corde, pour attacher votre sac à dos sur le toit d’un minibus ou pour étendre votre linge par exemple.

  • 1 cadenas

Il vous sera utile dans les auberges pour fermer le compartiment qui vous permet de stocker vos affaires.

  • 1 balle de squash

Elle vous permettra d’obstruer un évier dont le bouchon est manquant (ça arrive souvent).

  • 1 batterie de secours

Elle vous permettra de recharger un téléphone qui meurt.

  • 1 stylo et un petit carnet

Vous allez forcément avoir besoin d’écrire. Pour ça, le mieux reste d’avoir un stylo à porté de main, ça évite de sortir son téléphone.

  • Des photos de famille / amis

Ça aide pour échanger et c’est plus pratique que de sortir son téléphone ou son ordinateur.

  • 1 feutre indélébile

Si vous faites de l’auto-stoppe il vous sera forcément utile (sinon non 🙂 ).

  • 1 couverture de survie

Comme dis Christophe Maé … “Parce qu’on ne sait jamais”.

  • 1 couteau

Parce que ça peut servir à n’importe quoi …

  • 1 sac hermétique 

Faites une réserve à l’aéroport ! Ils vous seront toujours utile pour conserver des aliments, mettre vous affaires de toilette, mettre des trucs importants pour pas qu’ils soient mouillés …

 

Dans ma trousse de secours j’ai …

  • Efferalgan / doliprane : pour la tête, les douleurs … Bref du paracétamol quoi !
  • Pommade auréomycine : pommade antibiotique pour le traitement de certaines infections de la peau.
  • Biafine / senophile : pareil mais pour traiter lorsqu’il n’y a pas d’infection (brûlure, frottement, peau sèche …).
  • antihistaminique : pour les sombres réactions allergiques.
  • Smecta : pansement intestinal
  • Imodium : anti diarrhéique
  • Meteospasmyl : exit les ballonnements et les maux de ventre … Fonctionne bien.
  • Melatonine : pour s’endormir … “Hormone du sommeil”, elle est naturellement sécrétée par notre corps. Perso j’achète les cachets dosés à 1,9g et ça fonctionne.
  • Un antiseptique : crème, vaporisateur, liquide … Peut importe le flacon !
  • Quelques pansements : pour panser

 

 

 

 

 

Ici, je passerai en revu les différentes options qui s’offrent à vous pour voyager gratuitement.

Rappel : Il me semble important de souligner que la motivation n’est pas financière. Il s’agit surtout de trouver des moyens qui permettent de voyager plus longtemps et qui donnent un sens à l’aventure. Bien au contraire, l’échange et le donnant-donnant demande bien plus d’implication personnelle.

Les plateformes de mise en relation entre volontaires et hôtes.

Le système est basé sur l’échange travail / logement ou travail / logement + nourriture.

 

Le plus d’opportunités :

Combien ça coûte ?

29€/an pour un compte individuel et 38€/an pour un compte couple.

Malheureusement les prix ont augmentés depuis mon inscription (je découvre ça en même temps que j’écris l’article).

Quelques conseils :

  • Envoyer des demandes environ 1 ou 2 mois avant l’arrivée.
  • Vous pouvez aussi rechercher les hôtes lastminute.
  • Bien lire la description du workaway, notamment sur le travail qui est demandé, le nombre d’heure …
  • Le plus important reste de bien lire les feedbacks laissés pas les gens qui vous ont précédés pour avoir une idée de l’atmosphère générale de l’endroit, de l’exigence …
  • Pour les premières expériences, je conseil toujours de prendre un hôte avec beaucoup de feedback positifs.

 

La bonne alternative (en terme de variété d’offres et d’opportunités) :

Combien ça coûte ?

20€ pour deux ans

 

Le “roots” (travail dans les fermes) pas si roots au vu des tarifs :

Combien ça coûte ?

Le coût est différent suivant les pays. Effectivement, vous devrez vous inscrire dans chaque communauté Woofing du pays visité et les tarifs varient suivant les pays.

Conseil :

  • Attention, beaucoup d’hôte woofing ne sont pas vraiment basés sur l’échange culturel mais plus sur de l’exploitation … Il faut bien s’informer avant, tenter de trouver des anciens volontaires pour leur poser quelques questions et tout ira bien.

 

Le plus “jeune”

Combien ça coûte ?

49 Dollars à l’année.

 

Le moins cher :

Combien ça coûte ?

Gratuit

vb

Conseil :

  • Même si il y a peu d’opportunité pour le moment, c’est parce que le site est nouveau, alors faite un profil maintenant, ça ne coûte rien.

 

Le nouveau :

Combien ça coûte ?

19,90€/an ou 26,99€/an pour un compte couple.

 

le nouveau concept : 

Staydu

Comme vous pouvez le voir, il fonctionne avec un système de vignette. Les hôtes proposent leurs options, à vous de choisir celle qui vous convient. “Aider”, “Payer” ou “aucune contrepartie”. Un mix entre workaway, airbnb et couchsurfing.

 

Le plus globale :

Ici, vous trouverez des offres de volontariats, mais aussi des offres d’emplois, des projets humanitaires, des projets de protections de la nature …

Une source énorme d’opportunités MAIS il faut beaucoup chercher, classer… Recherches fastidieuses.

Combien ça coûte ?

Gratuit

 

Le bouche à oreille

Généralement, je prévois un premier volontariat avant d’arriver sur place. Une fois la-bas, il est facile de trouver un autre projet par le bouche à oreille. Des voyageurs rencontrés sur place, vous donnerons volontiers leurs bon plans. Il suffit d’avoir une adresse e-mail, un numéro de téléphone ou que sais-je pour planifier un volontariat. C’est du système D donc faut utiliser le système D 🙂

 

Pour finir : 

  • Vous pouvez contacter les hôtes directement … Soit en candidature spontanée (trouver l’adresse e-mail et envoyé un petit courriel chiadé).
  • Pour cela, vous pouvez facilement retrouver les hôtes listés dans les différents sites présentés ci-dessus en regroupant plusieurs informations de leur description (localisation, nom prenom, choses à proximité …). En tapant tout ça sur google, vous devriez pouvoir les retrouver.

 

J’écris cet article suite a un reportage de enquête exclusive, “les arnaques des vacances”. Ici, je me concentrerai sur les arnaques les plus courantes une fois que vous êtes sur place. LA Règle d’or que j’applique systématiquement Ne jamais répondre à quelqu’un que vous n’avez pas sollicité. Ne jamais croire ce qu’un sombre vendeur, taxi ou […]

Top 10 de Top 3 … Ici on fait pas comme tout le monde 🙂

Rap 

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Difficile d’en choisir 10, mais bon, c’est le principe d’un top 10. La plupart sont disponibles en format poche, pratique pour les emmener partout !

  • Tous les livres de Julien Blanc-Gras !

Je vous recommande fortement cet auteur, dont je pourrai citer des dizaines et des dizaines de passages … C’est la première fois que j’apprécie autant un style d’écriture. Il donne une impression de proximité avec ses lecteurs qui ferait presque naître une complicité. Il décrit ses voyages avec beaucoup d’humour, on ne s’ennui jamais. Il nous fait vivre ses aventures comme il les vit, sans en rajouter et avec une modestie et une humilité remarquable. A LIRE D’URGENCE !

  • Le monde comme il me parle – Olivier De Kersauson

Un livre autobiographique où le navigateur se livre avec le franc parlé qu’on lui connait. L’histoire extraordinaire d’un homme en quête perpétuelle d’aventures et de vérité, loin du monde des terriens. Je me retrouve dans sa perception du monde et sa manière de l’appréhender

  • Merci d’avoir survécu – Henri Borlant

Un livre autobiographique poignant sur l’histoire de cet homme, déporté alors qu’il était adolescent … Il y décrit son quotidien avec précision et retenu. Un témoignage simple et juste, sans jamais s’apitoyer sur son sort.

  • Un sentiment plus fort que la peur – Marc Levy

J’ai lu du Marc Levy ! A vrai dire, j’y étais pas du tout destiné, j’ai trouvé ce livre dans l’auberge où je travaillais à Koh Phangan, Thaïlande … C’était le seul livre en Français, alors j’ai commencé sans conviction et je me suis rapidement pris au jeu. C’est un roman plein de rebondissement, l’intrigue est haletante et les personnages attachants. Un style d’écriture accessible à tous … bref, ça se lit très facilement !

  • La véritable histoire d’Ernesto Guevara – Pierre Rigoulot

Tout est dans le titre … Il s’agit de l’histoire de cet homme que tout le monde connait, ou plutôt que tout le monde pense connaître. J’ai toujours voulu voir plus loin que cette image d’icone anti-capitaliste qu’on voit sur des t-shirt. Allez au delà du mythe pour en savoir plus sur l’homme, ses motivations et ses démons. Un livre très instructif et une enquête poussée.

  • Terrorisme, les sept piliers de la déraison – Marc Trévidic

L’auteur a été juge d’instruction au TGI de Paris au pôle antiterrorisme de 2006 à 2015. Il connait parfaitement son sujet. Ce livre explore le phénomène djihadiste avec précision, justesse et simplicité. Les nombreux “cas pratique” illustre parfaitement chaque étapes. Un ouvrage incontournable.

  • Dans les forêts de Sibérie – Sylvain Tesson

Un auteur que j’aime particulièrement. Un livre empreint de réflexions plus ou moins profondes. Pour vous faire une idée du personnage, je vous recommande fortement un des ses passages dans l’émission “On n’est pas couché”.

  • Patients – Grand Corps Malade

Tout le monde (ou presque) le connais par ses chansons. Dans ce livre, il raconte son histoire, celle d’un homme blessé qui découvre le milieu hospitalier et la rééducation. Il nous décrit l’envers du décors sans concession, avec beaucoup d’humour et sans jamais se laisser abattre. Une leçon de vie qui se lit très facilement.

  • Avant d’aller dormir chez vous – Antoine De Maximy 

Fan de son émission “j’irai dormir chez vous”, c’est tout naturellement que je me suis tourné vers ce livre pour en savoir plus sur l’homme. Et je n’ai pas été déçu, quelle parcours ! Plein d’audace, de coups de poker et d’aventures extraordinaires. Vraiment un très bon moment !

  • Marion, 13 ans pour toujours – Nora Fraisse

Un livre bouleversant qui traite du harcèlement à l’école. Marion, 13 ans, s’est pendue dans sa chambre … Sa mère témoigne dans ce livre poignant qui tire la sonnette d’alarme sur un sujet laissé de côté depuis plusieurs années.

[J’ai eu envie d’écrire cet article après avoir regardé le reportage de envoyé spécial du jeudi 3 mars 2017 sur le volontourisme.] 

Avant toute chose, il me semble important de préciser que le volontariat ne signifie pas forcément aide humanitaire … Pas d’amalgames 🙂 J’ai fait des volontariats dans des hôtels, des bars, des écoles de langue … Le volontariat se différencie du bénévolat par l’engagement (sur une période donnée). En voyage, c’est un engagement basé sur la confiance.

Contracter les mots volontariat et tourisme revient pour moi à contracter les mots burqa et bikini … C’est antagoniste ! Je ne me concentre que sur les mots, on peut facilement voir que la seule similitude réside uniquement dans sa capacité à pouvoir aller dans l’eau … Ce qui est quand même assez mince pour aboutir a ce terme ! A quand le “carnigan” (carnivore / vegan) ?! bref, je m’éloigne du sujet.

Ici, il s’agit donc de mettre à profit ses vacances pour servir une cause juste et apporter son aide aux plus démunis. Cela s’inscrit dans une croyance répandue que le monde nous attend, nous citoyens éduqués des pays du Nord (parfois un poil d’ethnocentrisme chez ce type de volontouriste). Je pense surtout que les inégalités grandissantes dans le monde nous poussent a vouloir donner de sa personne, pour se sentir utile.

En payant des agences, des tour opérators ou n’importe quels intermédiaires, c’est surtout leurs intérêts a eux que vous allez soulager. Cela ne me surprend pas et ne me répugne pas, à l’heure où on voit se développer des tourismes de guerre, des tourismes de pauvreté (tour dans les favelas etc …), je pense qu’il y a bien pire.

Et quand on voit les prix, on comprend pourquoi c’est en grande expansion. C’est la ruée vers l’or, les rapaces et les vautours sont de plus en plus nombreux.

Règle d’or –> Ne pas payer (cependant, il est possible de verser une indemnité journalière, aux alentours de 1€ par jour pour les repas notamment).

Le volontariat doit rester sur la base d’un échange travail / logement ou travail / logement et nourriture. Le don de sois via n’importes quelles activités doit être la seul monnaie d’échange. Au fond, c’est évident et tout le monde le sait ! Mais le fait de payer rassure. Il y a un engagement qui découle du paiement. Si on paye, on n’est pas prêt à affronter l’incertitude du voyage, et on a besoin d’un encadrement et d’une certaine sécurité. C’est là que ces intermédiaires entre en jeux. Ils donnent une illusion d’organisation et rassure le voyageur en mal d’authenticité … Sélection des familles, tâches pré-établis, planning, confort matériel (lit, matelas, douche, toilette, moustiquaire …) … Ils interviennent pour “organiser” le volontariat, c’est donc bel et bien du tourisme. Ici, c’est avant tout sois même que l’on vient satisfaire, on trouve une réponse facile à un caprice.

Accepter les aléas et le changement 

Il faut accepter et être prêt à affronter des conditions de vie différentes !

Pour avoir une expérience authentique il faut accepter ça, c’est une condition indispensable. Et il faut l’accepter dans sa globalité. C’est à dire, au point de vue matériel, culturel et psychologique. Partir c’est renoncer à sa vie de tous les jours, c’est se remettre en question et c’est, souvent, la sobriété.

Être au même niveau que les lambdas est une condition clef pour vraiment découvrir un pays, sa vie de tous les jours et sa culture.

Croyez moi, on s’habitue à tout ! J’ai été dans des endroits sans eaux courante, sans toilettes, sans internet, avec une électricité très capricieuse et une paillasse sur le sol.

L’important est bien sûre ailleurs et après une période de rodage compliquée, on prend ses marques et une certaine routine s’installe au fur et à mesure que notre corps et notre esprit apprivoisent les lieux.

Comment trouver son volontariat ?

Tout d’abord, je vois plus ça comme une opportunité pour rester longtemps à un endroit (de quelques semaines à plusieurs mois). C’est donc une excellente manière d’avoir un point de chute et expérimenter réellement la vie à l’endroit désiré.

Pour ma part, je prévois toujours un premier volontariat quelques semaines avant de partir. Souvent, je passe par le site internet workaway. Les frais d’inscription sont de 20€ pour 2 ans.  Vous y trouverez des milliers de projet dans (presque) tous les pays du monde. Le site est une plateforme de mise en relation directe entre hôte et volontaire. Si vous n’avez aucun contact, cela facilite grandement les recherches.

La seule sécurité étant les avis des workawayer déjà passé par là … Sinon, c’est la magnifique incertitude du voyage alternatif (de toute façon, il faut savoir retomber sur ses pattes 🙂 ).

Par la suite, j’utilise le bouche à oreille. Via ce premier projet, vous allez toujours rencontrer des gens qui voyagent depuis un certain temps, et ils pourront vous orienter vers des adresses qu’ils ont testé au préalable.

Se faire un réseau

Via les réseaux sociaux, il est désormais très facile de rester en contact. Il faut engranger un maximum de relations pour pouvoir ensuite les réutiliser au moment opportun. Ces contacts vous permettrons d’être mis en relation directement avec les volontariats et donc de faciliter vos recherches, chacun pouvant vous donner un tuyau sur un endroit où aller.

J’ai moi même mis des dizaines de personnes en contact, pour se faire héberger ou pour faire du volontariat. Donner pour recevoir, c’est aussi et surtout ça le voyage !

 

Satané sac à dos et toujours la même question qui revient … Est ce que je prend ça ?

Des milliers d’articles, des milliers d’avis … je m’en tape, je rajoute le miens !

Pour moi c’est très très très simple, à partir du moment où je me dis “Si jamais je …”, je ne prend pas le vêtement ou l’objet en question. Point ! Rien à ajouter 🙂

Pour mon dernier voyage qui commençait en Alaska et se terminait au Mexique en passant par le Guatemala, je suis parti avec un sac de moins de 6 kilos. Le voici ci-dessous.

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Pourquoi se surcharger d’affaires quand on peut prendre le strict minimum et acheter sur place ce qui nous manque.

bref, pour pas faire trop gros, je conseil d’avoir un sac d’une capacité maximum de 50 litres (qui peut le plus, peut le moins), ce qui réduit le risque de prendre trop puisque la capacité est limitée.

Une liste possible serait :

Sac principal (soute) –>

  • 1 pantalon ville / 1 pantalon rando (remplacer par 1 short ou bermuda si pays chaud)
  • 2 t-shirts / 2 chemises
  • 1 veste zippé (un peu chaude)
  • 1 pull
  • doudoune compacte (ici celle de decathlon aux alentours de 35€)
  • 4 caleçons, 4 paires de chaussettes
  • 1 trousse toilette (parfum, brosse à dent, dentifrice, savon, coupe ongle, déo)
  • 1 trousse médoc (smectas, antihistaminiques, ibuprofènes, sénophile, crème antibiotique type “auréomycine”, désinfectant usage unique type “dosiseptine) bien sûre faut pas être con et prendre les emballages avec, le tout découpé rentre dans une toute petite trousse.

Sac annexe (utilisé pour les journées et les choses “précieuses”) –>

  • Un peu de lecture
  • Adaptateur secteur
  • Ordinateur + chargeur
  • Carnet de voyage
  • Documents administratifs
  • Couverture de survie

C’est un point final pour moi. Il est très facile de trouver des vêtements bon marché, qu’on peut limite, porter et jeter. A Seattle, j’ai acheté 2 bermudas (dont 1 Armani lol) et 1 t-shirt pour 13 dollars.

Remarque importante –> En Asie c’est très compliqué de trouver sa taille … Surtout pour les sous-vêtements.